Tatouages

Sous la peau : le sang

Tatouages

Jérome

Le temps s'en va tout au loin devant les stores. Il regarde au loin les hommes heureux et les attend, toujours à la prochaine gare. Dans une chambre obscure, pourtant loin d'être noire, sans développemnt : les yeux fixes dans la nuit où la lune est si ronde et blonde. Elle devient orange tout à coup et finit son cauchemar dans un jet de sang vermillon. Les sensations s'accélère au rythme de la vitesse. Une accélération, proche du corps, fait frémir notre corps si rapidement. Mon coeur s'emballe, l'energie se dégage. Le mal survient et l'impression de mourrir apparaît enfin. Elle est mauvaise, un peu comme ses nuits où après la fête, les gens s'en vont. On se retrouve seul, et dans des kilogrammes bien légers on se send des ailes. Je revoit alors ses murs et ses platebandes austères. Il est toujours trop près le moment où le travail appelle les hommes vers ces lieux qui deviennent encore les pires pour les hommes.

Une limace approche. elle a la vue basse, et les hommes tels des machines respirent le devenir.

Impression de vitesse. De la musique partout, des lumières incroyables. De la rivière mathématique au courbes sans fin qui virevoltent dans un ciel virtuel. je fais mes oiseaux, retourne la terre et touche par terre le sol humide. Ma danse m'emporte vers des beuveries stagnantes. L'orgie répercute la musique des fins de journée. Tant par la rue que par les gémissements bien venus. Dans la sueur acide et proche de ces musiques acides, je m'envole par moment simulant l'autruche qui espère toujours atteindre la bleuïtude du ciel.

Pause.

Tout repart, il parle et chante au loin. Le long des rues, je bouge lentement au ryhthme de ces paroles que je ne comprend pas. Quand rencontrerai-je ces gens merveilleux qui réféchissent en rythme. Une pause de musique saoule. Elle revient avec son sucre puis le café reprend son incompréhensible vitesse. Parle et saute dans l'air : le ciel a des allures de Paris en ces temps polués. la politique s'éteint, fait place à des hommes heureux plein de vie.

Les machines reprennent les sons lourds et doux. Pourtant la fille qui chante au loin fait avec son corps les tambours. On repart tout à coup dans des contrées éthipionnes. Il existe quelque part, c'est sur des favellas dans lesquels les paroles sont identiques pour faire vibrer les boites avec les chaussures.

Le feu se lève. Les cendres rougissent. Le phoenix se réveille lentement, il pénètre l'atmosphère et vibrant tout à coup raconte en mélodie les jeux calins des couples qui le soir s'ennivrent d'amour. Le corps s'étire, les muscles se tendent. Le réveil. Elle est partie, elle fait partie de nous : la vie. Pourtant on sait qu'elle est déjà loin. Qu'importe les vitalités obscures qui ont perdues les temps où les caresses remplaçaient les disputes. Au loin, s'envole les discours incrédibles.Oui elle est, elle est une partie de moi : mon âme et mon corps à la foi, sans conviction sans préjugés, la philosophie peut crever lorsque face à la joie de la constatation elle apparaît avec ses airs espagnols. Quitte nous et revit tout à coup dans des spasmes de bonheur mélodieux. On se transporte vers elle, tout le monde l'accorde, fait peu de soi et la laisse passer devant comme les vielles dans le bus qui mène à ces endroits que l'on aime oublier. Nous avons tous une partie de cette portion : la vie...

Debout, il y a quelques années la technologie faisait revivre l'espoir du progrès. La drogue laissait un espoir de survivre dans des lits de soie. Mais après ces parties qui font mal au ventre on se retrouve toujours tout seul dans la tête, et maintenant dehors. Revivons, dans des langages clairs et limpides : livides aussi d'un bonheur factice. La danse emporte et pourtant rien n'entraîne : espoirs d'allusions. Passons...

Une cave, un gros son des machines foulent le sol. Ils sont tous pareils, un homme apparaît dans le noir au fond. Des trompettes claironnent à l'arrivée d'une divine noire tout de blanc vétue. L'homme chante, la jeune fille nous tourne le dos. La machine s'exite : et au loin un faux piano résonne. La caverne n'est plus là : je disjoncte et tout à coup elle se retourne. Elle raconte de sa grande bouche des paroles merveilleuses. Des mots qui disent que la vie est belle, que tout le monde doit être heureux. L'homme reprend son sermon, il faut se bouger mais la machine l'entrave, on attend la fille dans des battements sobres et légers. La basse sonne, mais les violons font entrevoir la couleur de la peau cachée de cette ravissante fille, les trompettes et elle parle heureuse, se prostituant presque nous disant de bouger sans aucune conviction. Je préfère me laisser reposer. Je vois alors des fastueux espaces espagnols dans les collines, la chaleur. Elle est avec moi dansant et chantant près de moi mais je ne peux pas la toucher. Elle s'efface comme une image de télévision éclairée par le soleil en contre jour. Fin d'une après midi.

Dans une grande lumière verte, les corps bougent et le film reprend. Métal, aluminium : tout s'exite on frappe, on boit on danse encore et la sueur se fait enfin sentir. On se déboutonne. Rien n'entrâine : le monde est fou, revenons à ces esprits anciens toujours abandonnés.

 

Mourir enfin

Jérome

Pourquoi n'y a-ti-il pas de terrain d'entente ? Pourquoi les sorts s'acharnent sans cesse contre les hommes ? Peu suffisent à eux même et moi même me sent un peu laisser au bord du rivage alors que tous sont partis vers une tempête qu'ils ne comprennent pas mais acceptent pour le magic fun. Il y a sans doute quelque chose de cacher dans les fureurs des océans, quelquechose que je ne peux ou ne veux pas comprendre.

Je me suis engagé dans une vie de sacrifice intime, dans une vie pleine de sens mais sans communication facile. Pourquoi ? Qu'est ce quil me fait penser cela ? Si seulement je le savais ...

La vie n'a plus de vrai sens. les autres sont ignorants ou ignorent ma personne. Rien ne vaut la peine de survivre dans un monde si hostile. J'ai de plus en plus envie de me fracasser la tête contre les murs, de me déchirer. Partout est volupté, gaité, mais ignorance du passé, de la franchise. Le monde est-il hypocrite ? Tant de question depuis le début m'obligent à cacher la vérité. Des fois, je crois que rien est avenir, qu'il vaut mieux tomber dans l'ombre, de devenir un personnage obscur et passé, un personnage salace.

Mais voilà, je suis bien au confort ici à pouvoir écrire ! Et pourtant, si seulement on pouvait dématérialiser la vérité, regarder à travers mon âme : elle recherche la simplicité de la vie. Une vie sans technique, sans sens. Je ne cherche pas le conflit mais je refuse l'injustice. A mon niceau, cela parraît inconcevable : "tu ne peux pas savoir la chance que tu as, proffites en", "c'est facile de cracher dans la soupe.". Pourtant, en forme de suicide, je me verrais bien dans le délirium le plus profond.

Je finis ces pierres au fur et à mesure qu'elles s'allourdissent,

Je prends sur moi, et cache mes envies, mes sentiments,

Je ne veux plus voir que la mort à chaque virage.

Je m'envahis vers un spasme d'electrochoc.

Pourtant : aucun génie ne m'anime ....

Rien n'est plus pauvre que mon âme.

Les idées n'ont pas de réalité ...

Il n'y a plus que des points de suspensions avant la réalisation du destin.

Mourrir Enfin ...